Affichage détaillé (Dédale)
Chasse au sanglier
Escot
1959Fonds Pardies
La chasse au sanglier est principalement pratiquée en battue. On compte entre douze à vingt chasseurs par battue. Dans un premier temps, les chasseurs font les coupés. Cela consiste à parcourir les sentiers du territoire de chasse pour relever les traces du sanglier, comprendre ses déplacements nocturnes, tache hardie car le sanglier peut parcourir 40 kilomètres par nuit, et repérer sa localication. Les chasseurs se réunissent ensuite, souvent à l'heure du repas, pour décider de la marche à suivre.
Ils se divisent alors en deux groupes. Le tireur doit attendre à son poste, sur la ligne de fuite du sanglier, sans se faire repérer. Le traqueur quant à lui envoie son chien derrière les empreintes du sanglier et l'encourage jusqu'au bauge, son gîte. Il s'agit souvent d'un roncier, d'un lieu très couvert. Quand le chien fait ferme ou est au ferme, c'est-à-dire quand le chien fait tête au sanglier sans que celui-ci veuille bouger, le chasseur est amené à se rapprocher jusqu'à deux ou trois mètres de l'animal pour le faire démarrer. Le chien, parfois tenue en laisse jusque là pour éviter qu'il ne suive les traces d'un chevreuil par exemple, est alors découplé, c'est-à-dire lâché derrière le sanglier en fuite. Il appartient alors au tireur de toucher l'animal.
Commentaire du photographe : Escot. Chasse au sanglier vers chez Betbeder au pied du Mailh
- La chasse en Béarn, chasseurs et gibiers d'hier et d'aujourd'hui, Association Béarn Culture (BIB U 9463)