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Façades de maisons
Ciboure
10/06/1990Fonds Kirner
Ciboure était un quartier d'Urrugne jusqu'en 1555. Subiboure ou Zubiburu (tête de pont en langue basque) indiquait bien l'emplacement géographique du lieu, le pont sur la rivière de La Nivelle entre Saint-Jean-de-Luz et Urrugne. C'est en 1603 que Ciboure fut officiellement reconnue distincte de la comune d 'Urrugne.
Les deux maisons accolées situées sur le quai Ravel reprennent le style architectural traditionnel des maisons rurales labourdines : matériaux similaires (bois, pierre, argile) et mêmes techniques (pierres de taille dans les angles et encorbellements au niveau des étages,colombages, toiture unique dyssimétrique à 2 pans).
Sur la première vue, la maison de gauche, Amiancenia ou Amianienia est antérieure au cadastre napoléonien ; celle de droite, Anastascobaïta, fut démolie en 1846 et reconstruite vers 1878. Les façades de ces bâtisses sont faites de colombages verticaux et horizontaux en bois. Entre ces colombages couleur rouge sang de boeuf, le torchis blanc, traditionnellement composé de chaux, semble encore plus éclatant. Généralement, on trouve au rez-de-chaussée l'atelier d'un artisan ou l'échoppe d'un commerçant. La maison en retrait à gauche était en 1879 la maison du curé de Ciboure Bernard Hiriart. Elle donne sur la place de La Tour d'Auvergne où débouchait l'ancien pont entre Saint-Jean-de-Luz et Ciboure, sur le chemin des pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle.