Affichage détaillé (Dédale)


Plan cadastral de Bayonne (section A)
Plan cadastral de Bayonne (section A)

Cité judiciaire

Bayonne

1832 - 1832

Bayonne cité judiciaire
Au cours de sa longue histoire, Bayonne a été une cité marchande, religieuse, militaire et dans une moindre mesure, une cité administrative. Cet extrait du plan cadastral de 1826 montre la forte empreinte du clergé dans l’espace urbain au début du XIXe siècle. Les lieux de justice –tribunal et prison- y figurent de façon plus discrète. Ils ont plusieurs fois changé d’emplacement avant et après la date du plan.
Le Moyen-Âge et l’Ancien régime se caractérisent par la multiplicité des lieux de pouvoir et donc de justice.

  • L’évêque a un pouvoir de justice dans le domaine ecclésiastique. La cathédrale peut à l’occasion devenir un tribunal.
  • Le maire exerce sa justice à l’hôtel de Ville tout près de la cathédrale. À son emplacement à la date du plan, s’élève la halle. La place de la cathédrale a été longtemps la place du marché. Un pilori y était dressé pour exposer les petits délinquants à la vue de la foule. La ville possède deux prisons toutes les deux très vétustes au début du XIXe siècle : l’une au débouché de la rue Mayou (sur la carte : porte d’Espagne).
  • Le roi a aussi sa justice à Bayonne, la prévôté. La  « maison du roi » à l’angle de la rue Sabaterie et de la rue Mayou (parcelles n° 213 et 214 sur le plan cadastral) possèdait aussi une prison.
  • L’Amirauté exerce un pouvoir judiciaire sur la navigation et le commerce sur le littoral du golfe de Gascogne, côté français.

À partir de la Révolution le pouvoir judiciaire est exercé entièrement par l’Etat. Vers 1808, le tribunal et la prison sont transférés à l’emplacement indiqué sur le plan : parcelles n° 200 et 201.
Après avoir occupé temporairement des locaux à l’hôtel de la Poste, un nouveau tribunal remplace les halles de la place Notre-Dame, démolies en 1885. Il est à nouveau déplacé non loin des Allées Paulmy en 1975.
À la fin du XIXe siècle, la prison est décrite comme un bâtiment dégradé et surpeuplé. La nouvelle prison édifiée sur la rive droite de l’Adour est mis en service en 1892. Très vite elle acquiert le surnom de « villa Chagrin ».

Typologie du repère : Bâtiments
Typologie du document : Plan
Mots-clés : Justice, Offre éducative

Carte du département

Découvrez les Pyrénées-Atlantiques autrement. Recherchez un lieu, un édifice ou un événement et observez son évolution. Plongez dans la carte du département à la recherche des territoires d’autrefois.