Affichage détaillé (Dédale)
Classe de M. Pardies
Escot
1957 - 1961Fonds Pardies
M. Pardies, qui a réalisé ces photographies, était instituteur à Escot avant d'être professeur d'histoire au collège Tristan Derême d'Oloron-Sainte-Marie.
Commentaire du photographe : Romaindarès (1666m) 1e neige (22 élèves). Depuis Lagnos -> S. Escot (5 NUM 28/148 - 1960) Ma classe. Vue vers Mailh et C. Marie Blanque -> S (5 NUM 28/149 - s.d.) Après la cueillette des châtaignes pour la coopérative : la leçon de gymnastique chez Cauhapé. ->Vers Marie Blanque (5 NUM 28/150 - automne 1957) Les enfants jouent chez Oyhenard avec un traineau. Au fond, le Romaindarès et le Mailh-Arrouy enneigés. ->Marie Blanque ->S (5 NUM 28/151 - printemps 1958) Classe-prem; Un cultivateur explique comment marche cette curieuse machine : qui ramasse, presse, lie le foin (5 NUM 28/196 - 1960) Retour à la cabane de l'école après une classe. Promenade (5 NUM 28/212 - 1960-1961) Classe promenade. Dessin à vue du village. Suivi de la lecture de saison de la récitation puis gymnastique et jeux (sangliers, isaras et chasseurs) (5 NUM 28/214 - s.d.) L'hiver approche. Il faut penser au chauffage de la classe et celui de la Mairie lors des séances de cinéma. Fagots->poêle. Eglise et ->Romaindarès (crête)->Pach->S (5 NUM 28/215 - s.d.)
Parcours JEP 2020 : M. Pardies est arrivé à Escot en 1957, alors que le village ne disposait pas encore du tout-à-l’égout ou de l’eau courante. Il est enseignant en école primaire deux ans à Etchebar avant de prendre ce poste.
Dans sa classe unique, M. Pardies a organisé différentes zones par niveau. Une partie du mobilier de l’école était héritée de l’ancienne école du hameau fermée. Il pouvait ainsi disposer d’un tableau pour les cours élémentaires et d’un autre pour les CM2. Mais en plus de l’espace de la salle, M. Pardies n’a pas hésité à utiliser la nature et la montagne comme lieu d’enseignement. Il organisait des escapades sur le pic d’Anie. Il donnait une partie de ces cours de lecture, d’écriture et de dessin lors de classe promenade en plein air. Il mettait en place les compétences de chacun pour les projets de l’école, telle que la conception d’un sautoir qu’il a documentée par ses photographies.
À l’époque, le repos hebdomadaire était le jeudi et le dimanche. L’école avait lieu toute la journée du samedi. Le repos le mercredi n’est institué qu’e 1972, par un décret du 12 mars.
Les effectifs de la classe varient beaucoup et témoignent de la vitalité comme des difficultés d’un village de campagne. Au XIXème siècle, le village disposait d’une école au centre bourg et d’une autre au hameau, chacune comprenant quarante élèves inscrits. La Première guerre mondiale a un impact fort sur le nombre d’habitants de la commune et donc sur le nombre d’élèves. En 1900, Escot comprend environ 900 habitants contre 250 dans les années 1950-1960.
Dans les années 1960, les chantiers de l’usine électrique d’Asasp font affluer ouvriers et leurs familles. La classe compte alors jusqu’à trente-six enfants. La fin de ces travaux et le départ des familles a un impact sur la fermeture de la classe d’Escot.
L’expérience dans une classe unique à Escot permet à M. Pardies, quand il quitte Escot pour le collège d’Oloron, de se spécialiser dans les classes de transition pour les élèves en difficulté à la fin de l’école primaire.
Ses informations sont extraites d’une conférence de M. Pardies organisée par les Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques lors des Journées européennes du patrimoine 2017.
Parcours JEP 2020 : vous voilà paré pour une scolarité sans faux pas ! Bravo pour vos progrès, vous pouvez vous rendre directement à la case lycée sans passer par le collège (mais en vous autorisant un détour par le projet de sautoir). Pour cela, effectuez une recherche dans la carte du département de Dédale, qui vous est maintenant familière, à découverte du lycée Paul Bert de Bayonne !
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